Impact environmental des systèmes de ventilation

Étude sur la ventilation décentralisée et centralisée

Le secteur du bâtiment représente quelque 40 % de l’impact climatique total dans le monde. C’est pourquoi il s’est efforcé ces dernières années d’intensifier ses efforts en matière de réduction des émissions de CO2, plus particulièrement celles provenant des matériaux de construction et de l’énergie d’exploitation des bâtiments.

Airmaster souhaite contribuer à cet effort et a donc réalisé une étude de cas portant sur l’impact environnemental de deux systèmes différents, à savoir respectivement un système de ventilation décentralisée et un système de ventilation centralisée.

Conclusions

L’étude montre que, sur une période de 25 ans, les émissions totales de CO2 d’un système de ventilation décentralisée, énergie d’exploitation incluse, sont de 52 % inférieures à celles d’un système VAV centralisé.

Avec un système de ventilation décentralisée, seules les centrales, les entrées / sorties et l’électricité nécessaire à l’exploitation contribuent aux émissions de CO2, tandis que dans le cas d’un système VAV centralisé, les canalisations, les humidificateurs, les diffuseurs et le chauffage urbain contribuent eux aussi aux émissions.

Si l’on fait abstraction de l’énergie d’exploitation dans l’évaluation environnementale des deux systèmes de ventilation, les économies se montent à 42 % pour le système décentralisé.

Et si l’on considère les systèmes de ventilation par rapport à la totalité du bâtiment, l’étude montre que le système VAV centralisé représente 18 % des émissions totales de CO2, alors que le système décentralisé ne représente que 10 %.

Outre ces résultats, l’étude montre également que le choix d’un système décentralisé au lieu d’un système VAV traditionnel1 réduit de 50 % la consommation totale de matières.

1Résultats basés sur un rapport de fond rédigé par le Artelia

Conditions prèlables

Forudsætninger

L’étude de cas concerne une section d’une superficie de 2 630 m² d’une école primaire danoise, dont la rénovation s’est accompagnée de l’installation d’unités décentralisées Airmaster dans 31 salles de classe. Ce scénario est comparé à un scénario fictif dans lequel le système de ventilation sélectionné est remplacé par un système VAV centralisé avec canalisations, humidificateurs et diffuseurs. Le scénario en question suppose que la centrale et les conduits de ventilation sont installés sur le toit, et ainsi isolés contre les déperditions de chaleur.

Les émissions de CO2 des deux systèmes de ventilation sont évaluées sur la base de deux évaluations du cycle de vie, lesquelles reposent sur des quantités de matériaux spécifiques, des ensembles de données génériques sur les matériaux issus de la base de données allemande Ökobau, ainsi que sur les données environnementales d’un bâtiment de référence. Les résultats de la présente étude concernent donc l’étude générale des deux systèmes de ventilation avec les quantités de matériaux étudiées, et non une étude spécifique au produit.

L’étude suit les directives de la nouvelle classe de durabilité volontaire au Danemark, à l’exception de la période de calcul, qui se base sur une durée de vie des centrales estimée à 25 ans.

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